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 EN - Marion Sagon was Born in Nimes, France in 1983. She graduated from the Ecole Supérieure des Beaux-Arts in Montpellier, France in 2011. She currently lives in Amsterdam, Netherlands.

Marion Sagon’s practice consists in the production of digital drawings whose source is our real world. Far from being pure artistic inventions, her work is composed of architectures she photographs and images of existing landscapes collected on Internet. She thus creates new worlds, oscillating between utopian and dystopian vision and in which nature and human constructions are intertwined in a perfect balance. Once finalised, the result of her research is pictorialised with the purpose to reproduce in the most similar manner the act of the machine.

Marion Sagon offers to the public a journey or rather a round trip between the virtual universes she creates and our position in reality. By extension, she reveals our world as being composed of interchangeable forms gradually leading to the homogenisation of our environments. The type of architecture selected by the artist, generally industrial and brutalist, serves as a representation of the so-called Anthropocene period - current geological era, impacted by human activities since the beginning of the industrial revolution. Once placed in the space of the gallery, her compositions create like windows opened onto these artificial worlds in a whole that invites into a peaceful contemplation.

Industrial landscapes are common in the regions in which Marion Sagon grew up. She has a particular interest in the aesthetics and functionning of factories, which have fascinated her since childhood. Enriched by numerous artistic and literary references, her practise seems to evolve with its own universe, logic and codes. Through her work, she questions our visual habits while proposing familiar universes, those of the outskirts of cities, banal architecture or surrounding landscapes and questions: how man, by appropriating nature, has he “geo-mastered” his environment?

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FR - Marion Sagon est née à Nîmes en 1983. Elle est diplômée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier (MO.CO. Esba) depuis 2011. Elle réside actuellement à Amsterdam, Pays-Bas.

La pratique de Marion Sagon consiste en la réalisation de dessins numériques dont la source est notre monde réel, car loin d’être de pures inventions plastiques, son travail se compose d’architectures qu’elle photographie et d’images de paysages existant collectées sur internet. Elle crée ainsi de nouveaux mondes, oscillant entre vision utopique et dystopique et dans lesquels nature et constructions humaines fusionnent dans un équilibre parfait. Une fois finalisé, le résultat de ses recherches est picturalisé dans une volonté de reproduire l’acte de la machine.

Marion Sagon propose ainsi au public un voyage ou plutôt un aller-retour entre les univers virtuels qu’elle créée et notre position dans le réel. Par extension, elle révèle notre monde comme étant composé de formes interchangeables conduisant progressivement à l’uniformisation de nos environnements. Le type d’architecture sélectionné par l’artiste, en général industriel et brutaliste, sert de représentation à l’époque dite de l’anthropocène - ère géologique actuelle, impactée par les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle. Une fois placées dans l’espace de la galerie, ses œuvres créent comme des fenêtres ouvertes sur ces mondes artificiels dans un tout qui invite à la contemplation.

Les paysages industriels sont communs dans les régions dans lesquelles Marion Sagon a grandi. Elle porte un intérêt tout particulier à l’esthétique et au fonctionnement des usines qui la fascinent depuis l’enfance. Alimentées de nombreuses références artistiques et littéraires, ses œuvres semblent évoluer dans leur propre univers, logique et codes. Par son travail, elle remet en question nos habitudes visuelles tout en proposant des univers familiers, ceux de la périphérie des villes, de l’architecture banale ou encore des paysages environnants et interroge : comment l’homme, en s’appropriant la nature, a-t-il « géo-maîtrisé » son environnement ?